jeudi 7 mai 2009


Mardi dernier Nicolas Sarkozy lançait par un discours la campagne des européennes.

Avec son grand talent d'illusionniste, il essaye comme en 2007 de chasser sur la terre des souverainistes, tout en essayant de faire plaisir à la majorité mondialiste de l'UMP.

Force est de constater que son discours consensuel manque cruellement de cohérence:

-il souhaite une Europe qui nous protège mais refuse tout protectionnisme,

-il refuse l'entrée de la Turquie en Europe mais nomme Michel Barnier comme tête de liste en Ile de France (qui est ouvertement favorable à l'adhésion).


Le président de la république a parlé de son attachement à l'Europe et donc au traité de Lisbonne, destructeur des nations, alors que ce sont celles-ci qui, dans leur diversité, constituent la richesse de notre continent. Un attachement à celui-ci passe donc inévitablement par un attachement aux réalités charnelles et culturelles qui le composent, et non en les reniant ou en qualifiant tout patriotisme d'égoïsme.

Enfin comment Nicolas Sarkozy peut-il aimer l'Europe, alors qu'elle ne représente à ses yeux qu'un simple marché, né en 1957?
Nous identifions l'Europe à la richesse de sa civilisation, vieille de 30 000 ans, hellénique, celtique et chrétienne, et que nous nous devons de préserver.
NOUS AIMONS L'EUROPE,
NOUS VOTONS LIBERTAS!

JPF Nord

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